Les Shadoks
Dans l'article Exposition Dessus-dessous, j'ai écris que le nom de cette exposition me faisait penser à la série animée "Les Shadoks" que j'ai découverte il y a moins d'un mois. C'est par hasard et, d'ailleurs, je ne me souviens pas comment exactement (peut être parce que, comme les Shadoks, j'ai seulement quatre cases dans mon cerveau) j'ai découvert sur Internet le nom de cette série animée. Et, heureusement, j'ai pu emprunter l'intégrale de la série à la médiathèque. Depuis, nous la regardons tous les jours en famille. Mon mari la connaissait déjà, mais pour moi et Prince ça a été une découverte agréable et plutôt inattendue.
Nous avons tout de suite adoré ces drôles de personnages qui viennent des deux planètes différentes, de Gibi et de Shadok. La première est plate et penche ce qui provoque des glissements et des chutes de ses habitants. La seconde peut changer de forme et est peuplée de Shadoks qui vivent en haut et de Shadoks qui vivent la tête en bas et qui servent "à soutenir la planète par en dessous". Les Gibis (GB!) ressemblent à des saucisses et ont des chapeaux melons. Les Shadoks sont ronds avec d'énormes becs pointus et des ailes rikiki. Les deux peuples ont pour objectif d'aller sur la Terre et font tout possible pour y arriver. Cela m'a tout de suite fait penser à l'URSS, mon pays natal, et les USA qui s'étaient livrés à la course à l'espace.
Les Gibis construisent une fusée qui fonctionne avec du Cosmogol, carburant extrait de l'atmoshpère. Les Shadoks, à leurs tours, fabriquent une fusée et décident de pomper le Cosmogol des Gibis à l'aide d'une machine spéciale.
On apprend par la suite tout sur la vie et les actes absurdes des habitants des deux planètes. On rit beaucoup, car toutes ces absurdités sont puisées dans la vraie vie terrienne et présentent de manière caricaturale des actions humaines. Par exemple, le chef des Shadoks, qui est très autoritaire, n'hésite pas à mettre certains habitants de sa planète dans le Goulp car ils ne donnent pas "entière satisfaction". Impossible de ne pas penser à un personnage historique célèbre et aux camps de concentrations.
J'adore aussi les expréssions des Shadoks comme, par exemple:
"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir. Autrement dit: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche".
"S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème".
Parfois, on a besoin de se dire ces choses-là.
Et surtout, je me demande comment ont fait les créateurs de la série pour inventer tant de choses inimaginables pour les simples mortels. A quel point il faut être observateur et créatif et dénicher autant de situations loufoques?!
Les Shadoks m'ont inspiré à fabriquer les personnages de la série. Je les ai réalisés avec mon fils à l'aide des perles à repasser Hama. C'est une nouvelle activité créative pour nous, que j'ai découverte sur un blog génial que je partage ici avec vous.
Et voici mes Shadoks qui pompent le Cosmogol pour leur fusée et le Gibi de Prince avec la fusée des Gibis (je l'ai aidé pour les lettres).